Depuis un bon bout de temps, nous savions tous que notre ami Jean-Claude luttait contre la terrible maladie mais il est vrai que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et nous avions de l'espoir.
Son état de santé fut encore évoqué samedi 5 décembre à l'assemblée générale du festival de Siros qu'il aurait dû présider.
Et puis, en ce lundi sept décembre deux mille quinze, la nouvelle fatidique est tombée : Jean-Claude nous a quittés.
Une chape de plomb est, soudainement, tombée sur nos épaules meurtries par le poids de cette disparition.
Avec son grand courage et sa grande dignité qui forçaient l'admiration, il était encore parmi nous au dernier festival.
Nous n'entendrons plus ses bons mots qui nous réjouissaient tous.
Nous ne pourrons plus apprécier sa sagesse et sa sérénité réconfortantes qui nous auraient fait déplacer les montagnes comme lorsqu'il présidait au devenir du festival de Siros.
En l'an deux mille, dans un contexte difficile, il prit, avec courage et lucidité, la présidence du festival de la chanson béarnaise, le festival de Siros.
Il accomplit, avec bonhomie et maitrise de soi, sa mission de pérennisation et de promotion de ce "monument culturel"; toujours dans le respect de l'esprit et de la déontologie de ceux qui le créèrent.
Homme de contact, homme qui aimait les gens, bon vivant et généreux, il était l'ambassadeur du festival et un défenseur d'une certaine culture et d'un certain art de vivre.
Montagnard chevronné, Jean-Claude cherchait toujours les sommets:
Les sommets du devoir accompli, ceux du bonheur distribué, ceux de l'amitié sincère.
Là-haut, les anges doivent se réjouir car nous sommes sûrs qu'il saura bien faire rire le Bon Dieu.
Nos pensées vont vers Geneviève, son épouse, Arnaud et Lucie, ses enfants.
Au-revoir Jean-Claude.
Notre association gère depuis 1967 le Festival de la chanson et de la culture béarnaises.Tous les ans, aux derniers jours de septembre, nous organisons une grande fête, qui, si elle n'a pas l'éclat des premières années, reste quand même le rendez-vous des amoureux de notre langue.
Siros reste et restera pour beaucoup, la référence de nos chants contes , danses , théâtre, auxquels se sont ajoutés la journées des enfants (pas loin de 500 élèves en 2015), les jeux béarnais et le bal gascon.
Les générations se sont succédées, mais Siros accueillera tous les béarnais encore longtemps.
En daban Siros
